DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ Par Dan Albertini
Entre (). Je n’ai jamais été aussi fier de ne souffrir de citoyenneté européenne quand je vois ce qui se passe dans le cas Catalan. L’Europe royale assassine le droit de peuple en livrant Carles Puigdemont à l’Espagne en désuétude. Fermons les ().
Il y a de cela un an depuis la dernière assemblée générale de l’OACI/ICAO, à Montréal, où la thématique sensationnaliste : « no country left behind » a soutenu oh combien de foi en cette organisation que des pays tels qu’Haïti se sont probablement mis à rêver après ce que j’ai titré ‘la stratégie africaine marche’. En effet je citais un cartel de pays arabes qui à la fin de l’AG, échangeaient en ces mêmes termes, (anglais). « The African Strategy Works ». Ils avaient obtenu (2) sièges si je ne me trompe. J’ai à ce titre sollicité aussi en entrevue les représentants haïtiens rencontrés mais avec oh combien de peur car l’aviation civile là-bas reste et demeure une patinoire politique, non de carrière en sciences & technologies, comme tout avenant dans ce pays dont l’impressionnante communauté migratoire à travers le monde. Le 6 nov. dernier, un communiqué de l’OACI/ICAO fait état de la signature d’un Mémorandum (MoU). La Sec. Générale Dr. Fang Liu et le Président de l’Université Waterloo, Dr. F Hamdullahpur lancent un cours à distance au prochain sommet, pour les prochaines générations de professionnels de l’aviation. Nouveau joint ainsi soutenu du programme d’éducation, Haïti est sûrement invitée à applaudir si délégué il y en a. Quelqu’un a-t-il compris là-bas, par voie de conséquence, Dr. Hamdullahpur de l’Université de Waterloo a-t-il reçu une demande venant de Port-au-Prince, dans le but de créditer, d’agréer, de préparer au moins l’avenir de l’aviation civile en Haïti, dans l’inclusion de ce « no country will left behind » de l’an dernier, le e-learning étant acquis à domicile, puisque le pays a construit plus d’un aéroport-dit de standard international ?
Un AI doit non seulement répondre aux principes adoptés, s’il faut alors garantir la sécurité en vertu de la météo de la faune aviaire et de passagers à risque à ce niveau, l’investissement ne saurait se prévoir au jour le jour mais en matière d’infrastructure et d’équipements de pointe durable pour accueillir le professionnel. Il était question l’an dernier de difficultés financières pour réaliser un audit car le coût doit être assumé par le pays demandeur. La mise en chantier en est une autre encore. Si l’assurance des navigateurs réclame d’autres garanties afin d’éviter les risques inutiles, Haïti comme le Nigéria le fait actuellement tel indiqué dans le nouveau communiqué du 21 nov., devrait répondre à plus d’un critère dont celui de la formation. Séoul avait envoyé toute une armée de scientifiques à l’AG, l’an dernier afin de proposer un plan de contrôle SMIS/SOMS, offrant la formation gratuite de fonctionnaires et techniciens des États Membres moyennant l’arrivée à Séoul des délégués. Haïti en avait-il profité en matière de coopération technique, de transfert de technologies, de gestion régionale, telle est la question qui reste sans réponse puisque les responsables locaux ne répondent à aucune communication, de crainte d’être limogés pour cause d’erreur politique inopportune.
Vu d’un autre côté, Montréal profite non seulement de formations techniques et scientifiques d’écoles aéronautiques, mais l’industrie canadienne gère par exemple à ville Saint-Laurent, de fabrication de simulateur qui trouverait probablement un intérêt à se faire représenter dans la région caribéenne moyennant des débouchés nouveaux, et pourquoi pas. Si le pays se trouve à proximité du centre décisionnel de l’OACI/ICAO, des secteurs de pointes de renommée mondiale, avec cette vague migratoire croissante des Haïtiens à travers le monde, ce qui en économie réclamerait un circuit de transport national éprouvé aussi, la question se conclurait ainsi à savoir si la maxime « no country will left behind » concerne Haïti aussi. En outre, si Haïti a pu traiter le citoyen Franck Ciné tel qu’il l’a fait en matière de télécommunications, avec sa compagnie Haïtel, malgré son appartenance à L’IUT/UTI équivalent onusien de l’OACI/ICAO en aviation, le doute sur les capacités de l’État reste et demeure raisonnable.