DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ Par Dan Albertini
Entre (). Vladimir Poutine part-il gagnant par exclusion politique, à Moscou, aux nez des UN, de Guterres, du Vatican, de pape François, quand la critique ne souffre Jérusalem capitale ? Heureusement, le Guatemala aura compris le vrai sens du débat. Justin… ? Fermons les ().
Le Diefenbunker réinventé près d’Ottawa est-il ipso facto conséquent de l’air ambiant de Kim seulement quand Haïti, juste une tâche de 4 aérodromes pour l’ICAO, mute en État de crimes, de prisonniers politiques et d’exilés, y a-t-il là : spasme sinon détour vers l’ère ante-nazi ? Le raisonnement pourrait étonnement pousser la critique vers un radicalisme arguant contre notre observatoire si la légèreté trouvait refuge chez nous. Ou, pure folie aussi, imaginaire maladif, névrose pervers, car la déception serait mutée en jalousie. Elle serait alors multiple, plus d’un État est concerné depuis Damas jusqu’à Jérusalem. Ouvrons l’œil alors, le bassin CARICOM est d’une curiosité qui déconcerte l’autre critique tel que nous, dit-on, éloignés de la matrice de Port-au-Prince. J’ai à cet effet rencontré un citoyen. Jean Willer Marius aurait, grâce à la providence, échappé à la mort, à la prison. Puisque Jean Jackson Michel son attenant politique est encore en prison, donc réduit au silence, sans pouvoir s’en défendre dans les règles de la justice ni dans les cordes de la Constitution de l’État des Enfants de 1804. Paradoxal, Donald Trump en l’occurrence le controversé président yankee, ne souffre de l’indélicatesse qui est celle d’agresser criminellement le citoyen américain pour son opinion contraire. D’autant plus que le bras puissant de la Justice indépendante le rappelle souvent à l’ordre, lors de sorties publiques sur une décision présidentielle légitime. En Haïti par contre, si le moment fatidique pèse lourd encore sur la vie sur la liberté de Jean Jackson Michel détenu sans procès, sur le destin de Jean Willer Marius en exil, la question à savoir si la présidence haïtienne doit être une fatalité sur la vie citoyenne, est un impératif pour tout homologue de Jovenel Moïse.
Quand dans l’article évoqué en intro je relativisais sur l’affaire Jérusalem. Un tollé icaœn s’en est suivi dans ce monde onusien en berne par la vertu de faux espoirs fondés sur M. Guterres. Remarque subséquente, une coalition réinventée de pays islamistes par la vertu du dictateur, T Erdogan de Turquie, déclare « Jérusalem-Est capitale de la Palestine », avec le risque de la bâtardise de Bachar le cruel Syrien dénoncé de génocide. Le crime du président Jovenel Moïse, quand Donald Trump parle de « puissances révisionnistes » pour le couple sino-russe tandis qu’Haïti dans cette affaire « d’attaque terroriste du cortège présidentiel » démenti officiellement par le sénateur Youri Latortue, président du Sénat haïtien, est grave, intolérable car d’après la note à charge qui nous est parvenue, le prévenu en détention illégale prolongée serait victime aussi, d’injections forcées de substances dont il ignore but et vertu. D’ailleurs, la note souligne un autre fait aussi : la mère décédée inhumée le 24 du mois en cours, n’est même pas un sujet de sensibilité de l’État envers le fils incarcéré pour cause politique.
Voici un extrait de la note sur le cours des événements, émanant de Jean Willer Marius : « le 14/08/2015 le Président Joseph Michel Martelly fait paraître dans le journal officiel, « Le Moniteur », un décret préalablement signé au palais national le 22 juillet 2015, amputant la commune de l’Arcahaie de sa plus riche partie contenant sa côte, ses hôtels et ses plages commerciales. La population s’est révoltée, il y avait manifestations, tueries, incendies des biens de la population, acte de vandalisme, violences et emprisonnement, montage de faux dossiers accusant les manifestants de tous les maux du monde ». « Pour contrecarrer le mouvement populaire, les responsables de la Police Nationale en l’occurrence, le Premier Ministre Evans Paul, le Ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me. Pierre-Richard Casimir respectivement Président et Vice-président du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) ont fait déployer dans la cité les unités spécialisées telles : le Corps d’Intervention pour le Maintien de l’Ordre (CIMO), l’Unité Départementale pour le Maintien de l’Ordre (UDMO), la Brigade d’Opération et d’Intervention Départementale (BOID). Ces agents, ont incendié des biens privés, gazés la population, les agents du BOID ont tiré à hauteur d’homme sur des manifestants désarmés. […] des pierres sur les forces tactiques. L’école a cessé de fonctionner à l’Arcahaie deux mois durant, sept/oct. 2015. Élèves, parents, professeurs, bref tous ceux qui vivent du secteur éducatif ont été pris au dépourvu. Des tirs nourris alimentent le quotidien de la population ». Répression in vivo.
C’est dans ces conditions que le narrateur raconte plus loin, sa fuite et l’arrestation de Jean Jackson Michel respectivement. Je cite : « Le vendredi 7 avril 2017 aux environs de 17H, un bruit court. « Le cortège du Président de la république a été attaqué au niveau de Saintard-Arcahaie, le Président parle d’attaque terroriste et d’attentant contre sa personne. La police a passé plus de 45 minutes à tirer et à intimider la population, par des actes de maltraitance, des tirs de gaz lacrymogène et autres ».
« Trois jours plus tard soit le lundi 10/04/2017, Arcahaie a été une fois de plus assiégée, toutes les unités de la police nationale ont été déployées, arrestations illégales et matraquage s’ensuivirent. La population y vécu dans la peur, les principaux leaders du mouvement Résistance pour le développement de l’Arcahaie sont frappés d’une mesure d’interdiction de départ non-rendue publique comme l’exige la loi ». « Jeudi 13/04, Jean Jackson Michel, ex-candidat à la députation de l’Arcahaie sous la bannière du parti AAA (Atibonit an aksyon) mené par l’actuel Président du sénat, Youry Latortue, a été arrêté à l’aéroport alors qu’il tentait de se rendre aux États-Unis pour assister aux funérailles d’un proche. Le lendemain d’autres jeunes leaders du mouvement sont arrêtés, placés en détention au pénitencier national comme prisonniers politiques sans passer par devant leur juge naturel ».
Comprenons, ici n’est le tracé de 10.700Km de la menace nord-coréenne traversant Ottawa dont 3 zones nucléaires rapprochées à risque se trouvant juste en-dessous selon une carte, qui inquiète. C’est le trajet vers la RD qui se traduit en chasse à l’homme tandis que l’ONU y est.
Maintenant considérons Guterres, aux UN, la BID, Haïti par-devant la Commission des Droits Humains, la CARICOM où le président Moïse va tenir les rênes rotatives, l’IUT dépositaire des Télécoms dont la connexion haïtienne qui a lourdement pénalisé le citoyen entrepreneur, Franck Ciné, l’OACI, l’UNESCO, le UNHCDR, passons. L’État ami qui déroule le tapis rouge à cette fraternité criminelle, dans le silence dans les intérêts personnels. Pire, le ministre de la Justice, Heidi Fortuné ancien juge d’instruction pour qui nous publions des articles virulents contre la corruption, depuis Latortue à Privert. Du Juge en Cassation, Kesnel Michel Thermesis. Oh le silence d’or tandis qu’on dénonce, accuse Maduro, Venezuela, Castro mort et enterré. N’est-ce là encourager Kim de Pyongyang dans sa politique de menace nucléaire ?
Il fut un temps en Haïti, n’était-ce la pression internationale exercée sur la dictature Duvalier, l’agronome Médard (rassoul labuchin) qui croupissait en prison, n’aurait le parcours qu’on lui reconnaît aujourd’hui. Ce n’est un besoin de vœux pieux quand la note poursuit ainsi : « le 5 mars 2017 dans l’après-midi, comme ce fut le cas chaque jour on tirait par-ci par-là du gaz lacrymogène et deux soldats se sont rendus à proximité de la maison de Jean Willer Marius, ex vice-délégué de l’Arcahaie et chef de campagne du candidat à la députation Jean Jackson Michel, principaux adversaires de Lucien Jura dont les démêlées politiques et prises de positions en faveur du mouvement étaient connues des médias haïtiens. Ils ont lancé du gaz lacrymogène sur sa maison avec les enfants dedans et les bruits de cartouches retentissaient. Ne pouvant plus résister ils étaient sortis par la porte de derrière pour gagner les champs en vue d’éviter que ses enfants soient suffoqués comme ce fut le cas d’un nouveau-né à 200 mètres de chez lui. Inquiet pour sa sécurité, il a dû déserter les lieux avec sa famille ».
Introduisons ici une double-parenthèse afin de mieux relater le profil-égo Jura. La population locale a malgré tout été de cœur à rejeter aux urnes le candidat Lucien Jura en l’occurrence, porte-parole de la présidence, élisant le député Pierre Féquière Julien en dépit de la déception qu’il aurait provoquée auparavant. D’où la hargne de l’administration Moïse à l’égard de la localité, citée dans la note. Le même L Jura qui lors de son temps à titre d’animateur-politique senior sur les ondes-radio de Signal FM à Delmas, sollicitait (2010) la corporation Réseau HEM International dans le but de faire accréditer un envoyé aux UN, mais qui une fois l’objectif avéré du clan duvaliérisé de Jacques Jules Nicolas et personnel atteint car ils voulaient renverser le président Préval par un coup d’état, porte-parole de la présidence Martelly pour qui il prenait position depuis, devenait caméléon et fermait toute forme de communication avec le même réseau de presse international qu’il sollicita a priori.
Tandis que la note précise ceci : « quelques jours plus tard, le Président du Sénat, M. Youry Latortue, intervenant sur les ondes de radio Zénith FM […] apportait un démenti formel aux déclarations du Président Jovenel Moise attestant qu’au moment de l’incident que lui-même et le Président de la chambre des députés M. Cholzer Chancy se trouvaient en personne dans la voiture même du Président Jovenel Moise (circuit sonore disponible) et qu’il n’y avait pas eu d’attaque contre le cortège ». Réitérons, pays où la présence de l’ONU est reçue à charge.
Si « Jovenel a sur la conscience, des familles abandonnées, larmoyées et déchirées, le sang des victimes de l’Arcahaie sur les mains » tel que l’explique la note dont le Canada ne saurait feindre d’ignorer le contenu intégral. Car, « depuis, c’est le calme plat, on dirait que tout le monde oublie ces exilés et prisonniers politiques du gouvernement Moise-Lafontant. Ruiné et mené en bateau par le système judiciaire haïtien, cet entrepreneur croupit au pénitencier attendant peut-être sa mort prochaine suite aux différentes piqûres qu’on lui a administré sans son consentement » telle la conclusion de la note. La Diplomatie internationale ne peut se taire avant un tournant regrettable car l’histoire racontée de sources différentes dans plus d’une édition de l’hebdomadaire Haïti Observateur, ce depuis 2015 et plus précisément le 12 avril 2017 par Claudy Briend Auguste, coïncide éloquemment avec la version de cet homme fragilisé rencontré en exil. Aussi le No. du 8/11 de l’hebdo H-O/P.2 propose un article de Léo Joseph qui cite Pierre Espérance (RNDDH défenseur déçu, de JJM), ressenti en intimidation.
Je lance le défi au Bureau du PM Justin. Nous accompagner lui-même ou par voie de sa diplomatie agréée à Port-au-Prince. En visite ouverte à la presse, à la prison où est incarcéré Jean Jackson Michel. De repartir convaincu du contraire. Faudrait-il alors comprendre Justin. Prôner excuse, dédommagement à la victime de politiques barbares canadiennes antérieures à son temps, se taire là où le crime est évident en Haïti. Ne pas réclamer l’équité haïtienne en ce monde globalisé où la victime canadienne d’erreurs locales dans le traitement du dossier de tortures syriennes contre O. Kader, est dédommagée. Ou, appliquer l’interface canadien du dédommagement par la retenue à la source à même la coopération bilatérale canadienne qui construit des prisons politiques là-bas. Jean J Michel est pénalisé dans tous les sens du terme, avec toute sa famille élargie, cela a un coût. À moins choisir se déclarer importateur radical concerné de réfugiés homosexuels exclusifs en dépit de la convention. Et, Antonio Rodrigue ministre d’État-MAEHC à Montréal à la même époque, était la visite maladroite complice commandée ? Si omerta, alors alea jacta es, les prochaines élections seront conséquents. La diplomatie internationale devra assumer, d’autres noms d’autres faits, qui touchent alors la présence officielle de délégations étrangères internationales et onusiennes, seront illustrés. Et, WJBC ancien chef d’État, sait pertinemment de quoi nous parlons, connaît l’étendue de la valse qui se mesurait l’étendard en bretelles et vestons, de Préval à Martelly.