DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini
- Enola GAY ou les Maux de la Terreur
Entre () quel est le poids du dictionnaire français en Haïti s’il ne renferme pas les mots d’avenir, s’il est resté en-Raciné-s ? …l’Académie, si elle vit sans néologies, fermons-les ().
Le pasteur est arrivé, après le prêtre et son fusil tenant croix et bannière, avec la bombe. En celle-ci il y a ni morale ni sermon. Sa conscience : détente-destruction. Avons-nous, le droit d’oublier ce que l’on propose, en détenant l’autre arsenal. Sans morale ! …GAY.
La référence est dans la fiction, vous aviez sûrement vu docteur Cornélius de la Planète des Singes. Dans la fameuse scène finale, le capitaine Taylor crie : «oh non, ils n’ont pas vraiment fait ça». Hélas oui c’est la scène qui nous a mis en garde. Enola GAY avait déjà lieu, donc la planète des singes existe quelque part sans analogie après les deux B-52. Je dis alors mis en garde par rétroaction, mais en gardant la conscience pour l’avenir. Bush-Reagan signait vouloir désamorcer Havana par Gorbatchov. BJ Clinton l’a assis dans l’affaire Eliàn Gonzàles. BH Obama l’a réalisé en fréquentant la Havane de Raoul Castro. Le pacte des gentlemen agreement, tel le dirait la Genève Internationale, a siégé au fort. Mais l’analogie du singe est en proportion inversée, ailleurs, à la source du mal, là où il y aurait un singe mal appris aux commandes. Un raciste sot, manipulateur, impulsif….
Nous voilà plongés depuis peu dans le contexte de réconciliation Havana-Washington, qu’un vieux désaxé de réputation misogyne née veut par le racisme cynique connu, lui ôter, casser la grâce. Président pervers devenu fou aux yeux du Congess, pauvre grâce par antagonisme, méfiance en perspective, arrogance affichée, détente guerrière, veut détruire les vertus du marché en attaquant l’Iran, sans donnée fiable, pour détourner l’électorat qu’il a tr-u-mpé. Nous le savons tous, la planète des singes est inutile dans le bon commerce. Le président Macron est directement interpellé : activez la diplomatie !
Mes critiques sur l’Iran sont connues, mais ici c’est l’économie d’Israël que D Trump met à risque. BBN n’a aucun intérêt ni aucun gain en perspective à voir embraser la zone. Le feu d’une nouvelle perspective d’ânerie serait lourd pour l’économie d’Israël, quand le pays s’est rapidement couvert à Moscou pour l’affaire de l’Il-20 abattu à Lattaquié, en septembre 2018. Quelle intelligence alors, quel génie !
Diplomatie : Moscou a convoqué l’ambassadeur d’Israël, mais en appréciant son génie. Ce n’est donc pas un cadeau à Téhéran dont nous critiquons la présence en Syrie, c’est le fait que l’abbé du deal a en si peu de temps, détruit la résonnance américaine utile.
Si Macron veut renter le gilet jaune, cela a un coût. C’est maintenant d’avoir le courage d’agir pour l’humanité, et de dire NON à Donald J Trump afin de ne pas rentrer dans la planète des singes, de demain. L’erreur est à nos portes si l’allié se voit en mein kamfp.
Nagasaki. Larguer une bombe que l’on sait, allait détruire des vies humaines, cela ne pardonne pas au mental. Enola Gay c’était un crime de guerre. La proportion n’est pas un argument. La Planète des singes en fut effrayée même en 1968. Que dire de 2019 !
Y avoir investi autant d’argent, sur une période aussi longue, pour produire autant de stock, c’est la pensée du multirécidiviste prêt à tout. Donald J Trump a démontré cette erreur renouvelable, même par la provocation simple c’est un mauvais exemple.
Le président Macron peur y contribuer en sermonnant la diplomatie américaine encore capable, mais non exempte d’une erreur de calcul qui n’aura de conséquence que dans la dimension de la fiction de la planète des singes de Wilson-Serling. Ne l’a-t-il pas dit : «have never seen before», donc pire qu’Enola GAY quand l’allié naturel est méprisé. La vague d’expertise alliée est aujourd’hui piétinée comme celle de l’intérieur (US).
Pourquoi avoir fait tout ça si c’est pour revenir au point de départ en mode inversé avec à brûle-pourpoint une projection maladive d’un vieux monsieur qui se croit arien, et peut-être…non, ne disons pas le mot, car les conséquences seraient catastrophiques pour a pensée. Reprenons de préférence les mots de Gaule : «solidaire dans la tempête, mais libre en temps de paix». Chez le Yankee on dit «business is doing as usual» ou, at large : «la garantie du lendemain». Donald J Trump, pour ses démons du passé, veut mettre le monde à risque, nous empêcher de faire des affaires, nous empêcher dans le commerce, pour tenter de s’esquiver d’une idiotie maladive à soigner. Il fut un temps si l’Allemagne avait démenti Hitler, tout cela ne serait pas arrivé. En fin de compte, la France a été libérée à coups de sacrifices en vies humaines et les Juifs ont été, comme à l’habitude mise en quarantaine par un régime de vieux fou se croyant supérieur. Il serait dommage que ça soit l’Amérique aujourd’hui à ne pas avoir le courage de dire NON à Donald J Trump. La France, la diplomatie française a l’impératif de défendre la stabilité de la planète, en retour pour avoir bénéficié de la conservation de sa tour Eiffel.
Car, tout est au point d’avoir formé d’autres exécutants sur une échelle hiérarchique qui délègue des pouvoirs pour dissimuler le crime par l’arrogance de la bombe. Le recul doit nous permettre de regarder la vérité en face. Le nombre est-il magique ou maléfice avec le 8 couplé en 2 ?
La logique présentée pour des thèses soutenues
La France nous dit : «dissuasif [mais elle l’utilisera] si les besoins vitaux sont menacés». Quels sont les intérêts vitaux, Sarkozy a fait silence en 2006 ? Londres : «au nom de la reine», on découvre… salut nazi, mais on punit l’humoriste Dieudonné pour sa quenelle. Les États-Unis nous disent : «may God bless America» en allant détruire ailleurs. La Russie nous dit : «glasnost», mais se réarme comme derrière le rideau. Israël nous dit : «pas l’Iran», mais ferme impunément ses portes nucléaires suspectes à l’organisme mondial de tutelle. La Chine : «le bouddhisme préserve la vie», mais renforce son mal. La Corée du Nord : «New York», depuis décembre 2017. Si la liste n’est encore terminée, les deux mots ENOLA GAY sont les maux qui ont causé une catastrophe criminelle, volontaire avec une bombe dont la puissance dépasse encore l’imaginaire des récipiendaires de la croix et de la bannière chez les prophétisés. Chez les évangélisés.
Si cela regarde chaque conscience, la mauvaise conscience ne peut mener en passant pour bonne. C’est avec cet œil que nous devons regarder l’action Poutine, car je réitère, octobre 2005, la Russie a installé à travers le monde, une nouvelle génération d’agents d’information qui dans les faits, fondus dans la nature, espionnent, changent d’itinéraire. C’est-à-dire, rentrer dans un pays, avec le passeport d’un autre qui n’est russe. Ils se seraient rapprochés discrètement des sphères de pourvoir d’abord, puis des leviers de pouvoir ensuite. La mission est peut-être plus difficile à définir si ce n’est les effets et conséquences que l’on découvrira au fur et à mesure. Mais, trop tard avec Donald J Trump si l’Amérique ne se réveille pas en urgence. Enola GAY changera de mains. Pelosi a raison de s’inquiéter du personnage. De ce fait, Téhéran est un prétexte trompeur.
Donald J Trump a pensé à éliminer des vies humaines innocentes, à tuer, tandis qu’il croit amusant de dire qu’il a pensé aux 150 personnes pour avoir stoppé l’idiote rage aveugle, 10/ms avant le feu. C’était prémédité, soit par l’incompétence des services de renseignements américains, ce dont nous doutons, soit par l’ignorance de ce statut du président, ce qui plus que plausible, est démontré at large quand il dénigre toute l’intelligence américaine pour la réduire en cireur de bottes et quelles bottes sinon les siennes achetées sans payer, d’après les livres de sa fondation accusée à New York. Oh, l’homme qui doute des capacités des institutions américaines !
Il faut comprendre aussi à la lueur de l’intelligence israélienne qui a calculé la faute des Syriens en descendant l’avion russe, ce qui démontre l’absence de calculs chez A Bachar, ce en comparaison à des erreurs américaines en 2015 tirant sur ses alliés afghans, les prenant pour cibles. Une erreur est vite arrivée. L’excuse… tardive !
Le monde civil compte faire des affaires avec l’Iran qui a plus que des tapis persans à échanger. C’est par le trading que l’on trouve le chemin d’accès aux intérêts. N’est-ce pas ce lourd tribut, les effets de causalité des sanctions russes qui empêchent à cette erreur électorale de se bagoter avec le spectre russe ! Il n’est pas tolérable qu’un menteur calotin poussé par J Bolton, en difficulté chez lui, mette le monde à risque et le commerce en rétroaction. Une guerre et voilà Pékin serait peut-être le seul acteur à vendre ses bons offices, de commercer en pacificateur. Pire, le dollar s’effondrera. L’Amérique sera vulnérable et entrainera ceux de la trajectoire des alliés par la vertu des calculs de l’expert de l’OACI (Gilbert Lasnier), en décembre 2017. J Trudeau se verrait du même coup moins rassuré de sa réélection au Canada : bruit de guerre.
En imposant des sanctions d’abbé déchu sans effet positif sur l’Iran, Donald J Trump ne fait que barrer la voie au monde du commerce libre qui sait bâtir des ponts tandis qu’il est accusé à New York d’avoir détourné des fonds de sa fondation, pour sa campagne 2016. Le monde ne peut être à la merci d’un sinoc. Trump met l’Amérique à risque d’une résolution onusienne pour non-respect de convention, entraînant les alliés unis contre l’affaire russe. Macron doit être à la hauteur de la présidence.
Wall Street devrait y penser gravement, ce président a déclaré la presse, ennemi…