Port-au-PRINCE Port-O-Diable JUDICIAIRE quand les prisonniers politiques pleuvent

DOSSIER EXCLUSIF / Le Paris-Diplomatique

  • Quand les Prisonniers Politiques Pleuvent par Editor
  • PORT-AU-PRINCE PORT-O-DIABLE JUDICIAIRE

Si Jean Sénat Fleury compte sa gloire aux É.U. à titre d’élu dans le coin de Brookline MA, après avoir été formé sur la voie de la coopération française pour Haïti, le mot exil forcé serait trop peu dire que tant dire serait médire. Il forma Daméus Ménélus…

Pourquoi s’intéresser à la situation récurrente de prisonniers politiques en Haïti tandis que l’exécutif responsable tomba en juillet dernier, quand Paris se voit de si loin aller de si près, s’immiscer sinon s’exiler ? Parce qu’il y a des lois et des conventions !

En fait, peu importe la chute de l’exécutif à la tête politique du pays, il y a à la tête du ministère de la Justice, la Direction générale légale opérationnelle, même pour les RI au besoin, associé à celle du MAEH. Car, il y a eu coopération bilatérale !

[Le sujet n’est pas sans importance, puisque nous avons retracé à partir d’une source d’information confidentielle, ce qui nous a conduits vers un document du CMI qui cite des travaux de recherches de la doctorante norvégienne Marianne Tøraasen, en matière de représentation sociale en Haïti. Nous avons pu ainsi savoir qu’elle publie, dans le cadre de sa soutenance de thèse, l’article ici évoqué : Tøraasen, Marianne (publication à venir) « Women’s Judicial Representation in Haiti : Unintended Gains of Statebuilding Efforts», Politics & Gender. Et, conférencière sur le sujet en 2020 à Law & Society Annual Conference, CMI (Chr. Michelsen Institute) : femmes juges].

Alors, qui Paris-Bordeaux a-t-il choisi de former, et qui sont ceux en face d’eux ?

Primo, il est ici question de RI insulaires, et l’Américain est la cause diplomatique de la catastrophe judiciaire qui frappe la République sœur. Jaugeons par son école, par sa coopération avec la PNH. Elle a enlevé la notion du droit pour une culture du colt…de guerre, dit-on chez la critique exercée. L’étranger illégal armé rentre sort par les bons offices de tonton (Oncle Sam), [qui avait interdit le tarmac à l’aide humanitaire, en pleine catastrophe lors du séisme de 2010, l’ambassadeur Raymond A Joseph posté à Washington à l’époque, avait dû user d’astuces avec le président Fernandes pour faire rentrer l’aide par la RD. C’était plus que le portrait de l’ingérence, mais d’un crime.

Puis, de cette même affaire d’étrangers armés arrêtés, Sam négociant avec l’Exécutif au grand mépris des actions légales du commissaire allant jusqu’au juge d’Instruction, la PNH ne l’en a pas empêché, elle a bien coopéré. Notons ici que par la coopération haïtienne pour la réforme de la Justice là-bas, Paris-Bordeaux par son ÉNM croyait renforcer selon l’aspect onusien des affaires. Mais, la voie de la formation policière a enfanté de monstres, car les unités spécialisées de la PNH ne répondent par définition qu’aux velléités dictatoriales d’un Exécutif qui eut à dire ici même, qu’il a été forcé de «nommer des juges corrompus». Bien, sont-ils de l’École de la magistrature héritée de Paris-Bordeaux qui a vu même des lauréats dans la formation, Paris est concernée !

Les conventions qui nous engagent sont impaires

Paris-Bordeaux, la voie dite de la voix de l’ENM (École Nationale de la Magistrature) en coopération internationale avec Haïti République (EMA), la honte en appréciation, pour la somme de 140000€, incluant frais administratifs de boursiers (Haïtiens) avec en aval, un diplôme d’État niveau supérieur (une évaluation de Jean Sénat, en exil).

Levelt Milord (Justice) peut-il expliquer la réception du 30/10/2021 No.2 mentionnant les noms de bénéficiaires : Pamphile, Mathieu, Depestre, Lahens, Lespinasse dont copie à la Cassation (amputée) ? Preuve à l’appui: MJSP/BSESP/FSJC/022-21, quand le bras de la Justice parle, l’inspecteur Calin Joseph (matricule 01516-PNH /BRICIF), refuse d’exécuter un ordre judiciaire sous prétexte politique, car, selon les appréciations, il attendrait la nomination du potentiel ministre de la Justice, en l’occurrence X Manès, pour savoir s’il y aura manipulation ou rançon, avant de faire déguerpir les occupants illégaux des lieux privés des familles Depestre Lespinasse Lahens Mathieu Pamphile. Lequel déguerpissement ordonné par la Justice depuis le 10 juin 2021, et, vérification faite aussi avec un huissier qui confirme le fait.

Un tel spectre évolue en regard de l’étude Tøraasen, Marianne (publication à venir) « Women’s Judicial Representation in Haiti : Unintended Gains of Statebuilding Efforts», Politics & Gender, où l’auteure démontrerait une fragilité judiciaire où le genre au féminin est la première victime dans la structure qui se repose sur la force du mâle. Lequel genre se moque du droit, des conventions, des règlements, des lois, s’appuyant sur le support du bras armé par les É.U. d’Amérique. La notion d’équilibre est de fait piétinée par la coopération américaine même qui supporte seulement dans le sens de ses intérêts. Constitution et convention internationale adoptée ne valent que dalle aux yeux du mentor Sam…Scénario que l’on vit avec l’agression politique contre une juge.

Wendell Coq Thélot (Cassation) menacée, démunie par l’Exécutif, frôle la prison au grand mépris de la Constitution, pour rencontrer d’autres prisonniers politiques dans les lieux financés par la coopération canadienne, par exemple chez le crussien (croix-des-Bouquets). Mais, là où le bât blesse, c’est que des commissaires tels que Daméus, Ménélus, ont été formés à l’École de la magistrature, par l’ex-juge d’instruction, Jean S Fleury qui dit-il, a érigé cette école après sa formation enrichie à Paris-Bordeaux (France), et se trouve depuis les actions politiques de l’Exécutif d’alors, en exil forcé aux É.U. d’Amérique, au point d’être élu city councillor dans le district de Brookline MA, curriculum de l’ENM, après avoir brigué sans succès pour le poste de juge par le passé. Est-ce Paris-Bordeaux qui a été mal enseigné ou mal compris, ou ailleurs ?

Ne faut-il alors enlever les titres des bénéficiaires de bourses d’études de coopération française quand l’exemple et les résultats font passer Paris-Bordeaux pour une école de ‘bouchers politiques’ à l’étranger ? Comme des MOBS du 6 janvier au Capitole ?

On voit en prime aujourd’hui le spectacle offert avec des armes d’assaut ou de guerre de fabrication américaine, des individus à l’instar de l’héritage laissé par un exécutif défunt, qui font la loi au nez même de la Direction générale du ministère de la Justice, et des juges assermentés en fonction, car la Police ne répond pas. Pire, des juges sont menacés, révoqués, intimidés. Image de la défunte affaireAldo Moro’ connue de cet éponyme. Si Paris-Bordeaux évoquait tout simplement la licence de ceux qui foulent sa formation en terre de coopération étrangère, ça serait-il un signal pour tonton ? 

Ça ne fait pas dans l’imaginaire, on est dans le réel, car la Cassation est à genoux en Haïti malgré l’ENM, et plus encore !

Retrouver Clamé Daméus d’abord commissaire corrompu devenu juge pour service à la présidence sur la personne de Jean Jackson Michel, St-Lot Ménélus, l’agresseur de Me Mireille Branchedor, devenu lui-même commissaire pour renforcer le principe qui exila le juge Fleury de l’ENM Paris-Bordeaux. Idem pour Elco Saint-Armand, victime exilée lui-même en Floride pour crime de rigueur. Comprenons, là au beau milieu du duo Daméus-Ménélus, il y a Me Branchedor qui fut le conseil légal de Jean Jackson Michel, curieusement, victime de brutalité et abus de pouvoir, de la part de Ménélus commissaire, quand C Daméus est juge. Comment Paris-Diplomatique devrait-il voir la mesquinerie yankee à l’image d’une crise de sous-marins, dans «solidaire dans la tempête, libre en temps de paix » ?

Plus que des critiques, ce sont des actions stratégiques pour faire comprendre à qui ne veut se l’entendre dire, que Paris-Bordeaux a une réputation à préserver. Il n’est pas question de délivrer des passeports de cette envergure qui nous mettent au pilori des défenseurs des droits humains, pour plaire au Yankee irresponsable. Paris-Bordeaux doit se mettre debout réclamer ses papiers ses créances (universitaires) qui servent à maltraiter des juges, des hommes de loi, des prisonniers politiques, pour plaire à Sam-le-tonton. Paris-Bordeaux est devenu le titre qui permet de justifier des actes illégaux.

Notons à ce titre que Harvard ne souffre pas de cette mauvaise réputation : NON !

Le cursus et la mission de la coopération

Élèves magistrats, formation professionnelle, formation continue de magistrats en fonction, formation de magistrats d’États étrangers liés à la France par des accords de coopération, formation de juges ne relevant pas du statut de magistrat professionnel et de collaborateur de justice

Les métiers préparés de la coopération

Juge du tribunal de grande instance, juge d’instance, juge d’instruction, juge des enfants, juge de l’application des peines

Substitut du procureur de la République.

Tøraasen, Marianne (publication à venir) « Women’s Judicial Representation in Haiti: Unintended Gains of Statebuilding Efforts »», Politics & Gender devrait être l’alarme qui confirme pour Paris-Bordeaux, le besoin de rectifier le tir dans la collation de titre qui va servir plus tard à discréditer l’ENM dans les coopérations internationales.

[Nous avons consulté aussi pour la rédaction de ce texte de publication, les dossiers de Me Arnel Rémy, conseil légal du policier syndicaliste revendicateur, en l’occurrence  Abelson Gros Nègre, dans le contexte des droits fondamentaux violés en Port-au-Prince Port-O-Diable judiciaire. D’autres dossiers inquiètent encore selon les documents du CAHHO consultés : l’ancien Député Arnel Bélizaire, Pierre Killick Cémélus, Jean Pierre Fleuret, Garry Philemond, Paul Joanel, Mackenton Estéril, Reynald Courtois, « Ti Bekàn », Jean Denis «tous des figures emblématiques représentant toutes les autres personnes emprisonnées injustement par le régime PHTK et dont les dossiers se trouvent au Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince ainsi qu’à la Cour d’appel de Port-au-Prince», évoqués dans la note de presse de Me Rémy cité plus haut. Nous y reviendrons plus tard.]