Paul Kagamé au Temps de Mushikiwabo à l’OIF

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Paul Kagamé au Temps de Mushikiwabo à l’OIF

Entre (). Que pourrait dire le Camerounais Jean-Martin Chapchet à Kwame Nkrumah s’il le rencontrait dans une transfiguration, avec Bya, mais sous quel ciel en Afrique ?Fermons ().

Mushaidi Deo, Dr. Niyitegaka, encore détenus, le président Kagamé libère Diane Rwigara par la menace de répression active, Ingabire Victoire et Kizito Mihigo, en octobre 2018. Cela me rappelle les difficultés locales de notre correspondant H-O Alfred Rock Kiki, à Porto Novo au Bénin quand j’ai personnellement rapproché Albert Tévojéré réputé être le « renard de » du pays par cette cité. De suite, les menaces, les pressions, les incompréhensions ont cessé. Celui qui allait devenir frère Melchior à l’Af, avait livré sa marchandise, sa lutte depuis « la Marseillaise de mon enfance » de son ami de combat, en l’occurrence Jean-Martin Chapchet, n’a pas été vaine. Aimer ou épouser l’étrange colon en enfermant son frère n’a pas été son choix. J’imagine à cause du Manifeste de Cotonou. Il faudrait ainsi poser la question à Paul Kagamé : si après 18 ans aux commandes en suivant la vice-présidence, la défense (1994) il n’a pas encore la confiance prétendue d’un pays déchiré qu’il a reconstruit où, au point de ressembler à une valeur réduite, tant il se croit avoir fait avancer plus que le Rwanda, mais la mentalité rwandaise, qui est dans l’erreur comme éducateur ? Tandis qu’il a réussi le scénario Louise Mushikiwabo à l’OIF ? En outre, pour ne pas faire comme Jovenel Moïse dont le support à Michaëlle Jean a été nul et sans fond, s’il essayait de relever le bouchon hermétique un peu plus haut afin de libérer, de l’air. Dira-t-on de lui qu’un grand chef s’élève toujours à sa hauteur, que Kigali aura gagné, Addis Abeba aura grandi de lui-même comme le souhaitait Cotonou (manifeste du cinquantenaire des indépendances africaines), que Port-au-Prince peut dormir tranquille sans craindre une autre domination caustique locale. Monsieur Kagamé, li…

En déc. 2010 quand j’ai rencontré le président Kagamé au cinquantenaire des indépendances africaines, il était la référence du président Yayi du Bénin. Non seulement de stature, mais bien plus important plus que les (2) Congo réunis, la voix de la jeunesse africaine tirée de partout, même de l’Europe et d’Haïti si éloignée par l’histoire de l’esclavage, semblait lui proposer une piste d’envol pour faire taire le sceptique colon. On est en octobre 2018, soit (8) ans après, Paul Kagamé a réussi à se faire violence pour libérer (3) prisonniers dans le symbolisme. Quelle valeur si l’étranger auteur du génocide-1994 court toujours quand l’ordre prétendu est en fait une répression contre les enfants du pays, en préventive ? En effet, le poids africain de la raison et du pardon n’aura pas grandi d’un piètre. Libérez l’enf… !

Imaginons l’instant Paul Kagamé. Figurons une rencontre réelle qui s’est déroulée avec Idriss Deby (Chad), militaire en selle depuis 1992 par un coup, en présence de Louise Mushikiwabo. Un aéroport rwandais, soit 1,418 miles nautiques de distance. Est-il rassuré de l’ambition réelle de cet ancien militaire lui aussi au pouvoir sans mesure dans la méfiance de ses électeurs, là n’est pas question puisqu’il faudrait traverser des déserts. Mais, a-t-il un allié secret infiltré chez Déby, soit pour le surveiller en relation aux percées continentales, soit par méfiance ? Il se commettrait ainsi par la faute de ceux qui chez lui veillent autrement au grain. Nonobstant la notion inversée où Idriss Déby le soupçonnerait en faveur du Soudan musulman aussi sur la notion des frontières. Certains l’accusent d’avoir kidnappé le Dr. Niyitegaka au Burundi. Paul Kagamé est-il un homme douteux pour l’international, mais avec des faiblesses sur quoi on peut frapper afin de le neutraliser est peut-être une mauvaise question. Néanmoins, comme dans l’introduction, je préfère soulever la question de ce grand homme d’État qui s’élève à sa hauteur. S’il relâchait Mushaidi-Niyitegaka, que perdrait-il ? En outre, les retenir en détention est une perte rwandaise, car l’un est journaliste, donc utile, l’autre médecin, donc libérez-les pour nous… tous, à l’OIF !