10 Mai 2019, 30 Jours Avant les 157 Ans de Diplomatie Américaine en Haïti

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • 10 Mai 2019, 30 Jours Avant les 157 Ans de Diplomatie Américaine en Haïti

Entre (). Caracas-Washington c’est la guerre, la guerre des nerfs. Maduro (bois) porte un nom. Inflexible tel le bois d’ébène par le Bolivarisme né de révolution haïtienne. La présidence américaine en difficulté au domestique propose une autre diplomatie de soumission, marque déposée de 1915 en Haïti, pour Caracas. Hasard ? Fermons-les ().

Tandis que Paris préoccupé vient sonner les cloches. Mai-45 en rappel, fin de WWII pour rentrer dans l’octobre-45 ONU, reconstruire pour remplacer la défunte, la SDN dédiée aux archives. Washington adynamique, notion du Trumping1 the world, est en joute avec Pékin-Moscou. En litige : source de fioul, là à proximité d’Haïti république déjà prise à deux reprises sous occupation yankee par le cuirassé2 et par le cuir2.1.

C’était le 10 juin 1962, Haïti Sun-No.62. Hebdomadaire anglais local dirigé par Robert Diederich en l’occurrence, un titre : cent ans de diplomatique américaine en Haïti. Nous voilà 56 ans 335 jours avant le 157e du fait d’un vol vers l’inconnu, rudement épluché. Cela a déplacé plus d’un million d’âmes haïtiennes plus tard dans le ventre de l’oncle Sam. Si plus d’un se sont exilés pour se faire même américain, moult se sont vus soit d’un exil politique, soit de l’exil du demandeur d’asile, accueilli contre vents et marées par la philologie américaine qui propose le mot économique associé au réfugié haïtienCe n’est pourtant pas le cas de Jean Jackson Michel reçu protégé.

Une fois de plus Paris doit se rebâtir de façon impérative. Mieux que mai-45 où ce fut la guerre l’ennemi exogène qui scinda l’arme en deux. Cette fois-ci contrairement à fin-45 où c’était l’Allemagne l’intrus que se partagèrent l’URSS et les US, c’est l’Allemagne l’alliée contre le Russe-de-Maduro, c’est-à-dire Vladimir Poutine.

Une nuance et non la moindre, Ottawa piétine les platebandes avec un enfant de Lemiso3 en sens inversé sur le terrain, pour réhabiliter un patrimoine non bien défini après les coulisses au Parlementde la Reine par la GG astronaute.

Que doit-on compter à Paris sur cet ancien parcours isolé par la guerre ancestrale d’indépendance qui a appris à la France à perdre la bataille, même sa cour secourue par l’oncle ? Mieux, quand cet enfant de Lemiso venant de la couronne de Montréal avait été approuvé par la gestion de Le Breti, pour des projets de fertilisation de la pensée locale par le bien-être (plan d’encadrement à l’éducation, de développement intégré), une forme de réhabilitation post séisme. Est-ce de ce cadre privilégié que nous devrions du haut de l’observatoire, palper les 157 ans à venir de la diplomatie américaine en Haïti ou camper académie vs institut ? Rumeurs, faits et espoirs.

Construction d’un chemin de fer entre les deux capitales ?

Un premier voyage nous emmène vers la même île, mais deux standards pourtant. La question est insolite, mais pas inédite. Elle a d’ailleurs été posée à un représentant d’Alstom, à l’occasion d’une foire industrielle à l’EPFL (2007). Comment relier les deux capitales par un projet de chemin de fer afin d’étaler le standard ? Le CRD (Consejo Regional de Dessarollo/RD) le propose sans élaborer, au président Medina, d’après une note de Martin Adames. Est-ce l’ambition qui a initié d’abord le métro de Santo-Domingo d’un bord, et le manque d’ambition qui l’en a empêché du côté de Port-au-Prince de vocation originelle de Port-Royal (1733) ? Ou, encore, le métier américain qui par Roosevelt, condamne le fait d’être Haïtien ? Il faudrait consulter au besoin le film documentaire du cinéaste F Voltaire sur l’occupation américaine afin de mieux appréhender le sentiment de trahison interne et ses conséquences. La petite histoire raconte en effet l’action Ford chez le voisin (RD) tandis qu’Haïti aurait rejeté l’offre de développement post WWII jusqu’au ministre Luckner Cambronne dans les années septante qui fit enlever les rails reliant de Port-au-Prince à Saint-Marc. Certains iront par la théorie du marronnage devenue viscérale tandis que d’autres sautent de joie sur la responsabilité de la France de Napoléon encore esclavagiste. Ce n’est pas néanmoins notre sujet sinon les rails du développement qui relient les deux capitales que la diplomatie américaine a niées pour favoriser le Dr. Duvalier, quand il y avait la HASCO et bien auparavant, Léôgane, les rails McDonald. Poursuivons le voyage.

IADB : 29 présidents (US) du conseil depuis sept. 44, avant 1 Brésilien en 2006

Le second voyage nous emmène vers la notion des compétences. Fait-elle face à un racisme angulaire ? Est-ce la fin de l’hégémonie du citoyen (US) pour une référence globale américaine réelle avec la diplomatie de coercition qui garantit ? Le Brésil en fait-il partie depuis Celso Amorim en Haïti ? L’étalage dominicain à l’OACI : est-ce la garantie insulaire croissante ? À quand un major général haïtien à l’IADB (notons le passage du conférencier lt colonel Himmler Rebu, le 19 octobre 1986), quand le ministère de la Défense d’Haïti s’en remet à l’organe IADB associé aux experts privés, d’après le lt colonel Daniel Thériault (Canada) ? Ce laboratoire dévoile-t-il le secret ?

Il est par contre indéniable que les ressources savantes haïtiennes sont présentes dans moult secteurs tant aux États-Unis qu’au Canada. Pourquoi cette vertu ne serait pas un standard attribué aux Haïtiens d’Haïti ? L’erreur du président Jean-Bertrand Aristide en démobilisant les militaires au détriment de la constitution a-t-elle donc servi à un plan caché américain, car la problématique du cartel de la drogue illégale dénoncé est réputée civile, politique aussi ? Le nouvel état-major militaire haïtien est-il sans objet pour Washington à l’IADB, tandis qu’Oliver North a été réhabilité à la NRA en dépit de son passé dans l’affaire Iran-Contra ? Quelle serait l’ambition d’Haïti si l’on interrogeait le silence cousu du chef de cabinet du président Jovenel Moïse ?

Les réparations sur l’esclavage comme nouvelle notion globale reconduite

Le troisième voyage nous mène vers la question suivante : Haïti va-t-elle bénéficier de ce débat quand l’histoire rapporte les faits d’esclaves noirs déportés sur Haïti avec la suggestion du président Geffrard au président Abraham Lincoln ? Si la question peut embarrasser à Paris, elle se posait déjà aux US, mais se repose encore aujourd’hui.

Il faut admettre ici que la question si elle n’est pas évitable, elle trouverait réponse idéalement autrement que dans une solution de divorce, mais d’évolution inclusive et complémentaire. La diplomatie peut-elle donc être autre chose que depuis l’esprit de loix de Montesquieu incluant la servitude ou, les colis de nonces pédophiles livrés dans le monde dit-païen, pour estropier sa culture quand le Baron vit la sienne. J’irai même par le cinéma où l’on imagine James Bond autrement que dans la tradition qu’on connaît. Réparation oui, mais qui va gérer quand Pékin s’affirme totalitaire en 2055 ? Je ne joue pas à la rétention ni à la mauvaise foi, pourquoi d’ailleurs quand je ne vis de privilèges. Je suis lucide. Je considère le Duvaliérisme dans son noirisme en Haïti, comme la pire espèce d’étourdissement, vécue depuis la rencontre de (4) candidats à la présidence, que l’on retrouve d’ailleurs dans les archives d’Haiti Sun, 27/01/1957 (no. 18). Duvalier était sous influence post colonialiste. Cette gestion colonialiste a pénalisé plus que l‘Afro-américain, mais la 1re donc la plus grande république anti esclavagiste de tous les temps connu, qu’est Haïti.

La diplomatie américaine contemporaine en agressant le Bolivarisme (honoré par le président Harding présent, en 1921 à Central Park), fille de la révolution haïtienne, pour créer comme avec La Havane, une nouvelle vague de réfugiés anti-Maduro par la philologie américaine. Elle propose hélas le terme économique associé au réfugié haïtien, ici le nouveau cas spécifique des années Nixon, reproduit par l’action Oliver North de l’ère Reagan. Une relecture à la manière de Eugene P Lyle Jr. (World’s Work Magazine) : what shall Haiti’s future be ? The diplomatic relations of the United States with Haiti, 1776-1891 (qui nous compare à l’esclave se voulant roi, président), que je cite d’ailleurs dans Haïti-Observateur 18/08/2013. L’étape suivante ou mûre pour un autre pas. Il faudra dès lors se réinvestir en logique si le passé revient autant par l’action du Trump entravé, pour se dégager, que par bâtons & carotte, en Haïti. Comment peut-on parler de réparation historique chez l’Afro à New York sans nous ?

Validation du cas de violation grave de droits malgré la rencontre Trump-Jovenel

Le quatrième voyage est de courte durée, c’est l’extension du 3e qui introduit le 5e, la géographie de ces relations est donc difficile. Évoquons le cas Jean Jackson Michel accueilli aux USA, il trouve une première manche de justice. Mais, nul ne peut nier les relations personnelles développées par le président Donald J Trump, tant à domicile qu’à l’international, by-passant Congrès et systèmes. Quelle n’est donc pas la surprise de l’observateur neutre quand il prend note de l’accueil accordé à Jean Jackson Michel récupéré par l’oncle, comme par un effet de protection collatérale. Ancien candidat à la députation à l’Arcahaïe du parti AAA, prisonnier politique (17) mois en DPPP. Il est finalement relaxé innocent lavé, après moult efforts diplomatiques. Jovenel Moïse est-il alors désavoué, comme la critique citant Duvalier, kleptomane ?

La proposition inversée de la campagne ‹‹rejete›› des années 60 ; épée de Legba


Cinquième voyage : Baldwin wallace University [men’s choir] dévotion à pye aleman Lemiso batala. J’ai posé l’équation dans un Enfant de Lemiso dans les coulisses du Parlement à Ottawa. Même formule déposée là où l’on vit Paris avec chat proposé par ‹‹l’épée de Legba›› à l’Académie française. Y a-t-il là une diplomatie de culture à récupérer ? J’ai souvent été très critique par rapport à l’acte France-politique et ses rapports avec Haïti calqué à l’ancienne. Il me faut en outre avouer que le président français de l’époque, François Hollande en l’occurrence a posé le pied dans l’inconnu en introduisant un premier étranger à l’Académie française. Trêve de présentations, nous connaissons tous les conséquences d’un bord et de l’autre bord. Mais, la suite demeure la grande interrogation sur les intentions par rapport à la dégénérescence annoncée de la diplomatie américaine. Alors, pour aller où puisque le président Emmanuel Macron, semble très paresseux à ce titre. Mieux, quand la Chine de plus en plus orageuse est gloutonne. Insignifiant oui, mais Daho par exemple en partage.

La considération est intéressante quand on analyse les publications de World’s Work Magazine sur une période allant de 1901 à 1919 avec près de 42 volumes dont sept parlent clairement du dossier haïtien et un en particulier, le Volume 2, 1901 sur The Negro as he really is, by W E Burghardt Dubois, P.849

Ne pas dévier de la problématique, mais que serait-ce de la Chine

Un dernier voyage qui en dit long. En effet, il faut rester concentré sur les faits. Non pas sur les considérations. En outre, la mouture des années ONU impose un examen  global, spectaculaire même. Je ne veux pas ici soulager Paris par la simple équation salvatrice du français à l’Académie française intégrant l’étranger Windsor Laferrière (Dany) par un arrêté. Le président François Hollande, courage que l’on nota depuis 2005 sous autre forme de diplomatie au Canada en la personne d’une Gouverneur générale, donc chacun sa façon, Il a institué une forme de réparation immatérielle pendante, en brisant la tradition d’exclusion et Dieu seul sait combien de ces…supportent mal en silence. Tel le haut de forme coiffé de tonton Sam qui a offert en (2) termes successifs, Barack Hussein Obama dans la galerie des présidents (US). Ne le voyons comme une prime de, ce sont des faits réels d’une histoire moderne qui évolue. C’est ici-là où intervient ce besoin d’évocation de Pékin prépondérant et je ne veux citer Moscou le moteur de recherche réactivé qui ne déverse pas de l’or sur Kiev ni Tbilissi, mais menace in fact. La question à savoir pourquoi Pékin quand l’Ouïgour, la Mongolie…, etc., et, car la réponse se trouverait plus que dans un symbole, même si le pacte européen avec Londres est en rupture, mais le symbole profond du racisme européen vient de se terrasser par la liaison plus que symbolique, mais réelle de la couronne d’Angleterre qui dément radicalement ; qu’est-ce qu’un prince, un prince héritier. Sans exclusion. Comme si la couronne m’avait entendu dans mes considérations sur cet héritage, depuis 2002. Après la GG du Canada, Londres vient de défier, donc l’Europe, Pékin… !

Je termine sans conclusion pour des raisons d’éthiques personnelles visant entre autre le Canada. Je préfère ne pas rendre de constat, car je crois le moment arrivé pour récupérer nos standards.

Ref. : (1) Trumping : article publié à : (2) cuirassé : Montana ; (2.1) cuir : bottes militaires ; (3) Lemiso : divinité haïtienne représentant le feu ; rejete : campagne anti-vaudou ; Le Bret : ambassadeur français en Haïti (Elsa Bourget).

Enfant de lemiso ; projet pilote de développement intégré réalisé à Galilée Croix Desprès. Montréal et PCM Haïti-Canada, UMQ (Union des Municipalités du Québec), FCM (Fédération canadienne des Municipalités). Mémoire perspective de développement.